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Brèves de livres...
7 septembre 2014

N'oublier jamais

n'oublier pas

Michel Bussi
Bien que pas très convaincue par "Un avion sans elle" j'ai tout de même accroché à cette quatrième de couverture.
"Il court vite Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper.
A Yport, parti s'entraîner sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe, rouge, accrochée à une clôture, puis la femme brune, incroyablement belle , la robe déchirée, le dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Ils sont seuls au monde ; Jamal lui tend l'écharpe comme on tend une bouée.
Quelques secondes plus tard, sur les galets de la plage déserte, gît sous les yeux effarés de Jamal le corps inerte de l'inconnue.
A son coup , l'écharpe rouge."
Il s'agit manifestement d'un suicide mais   les résultats des analyses de l'enquête dévoile un verdict sans concession :  il s'agit de Magali Verron , elle a été violée puis étranglée avec l'écharpe rouge que Jamal, dans un ultime réflexe, lui avait lancé pour tenter de la sauver.
Jamal Salaoui clame son innocence mais ne représente-il pas le coupable idéal comme il le dit lui-même?
C'est alors qu'une coïncidence troublante vient épaissir encore plus le mystère sur cette histoire. Dix ans auparavant, une certaine Morgane Avril a trouvé la mort dans les mêmes circonstances , et avec un écharpe semblable autour cou.
Jamal, dans une cavale délirante, va tenter par tous les moyens de prouver son innocence.
Ce que je retiendrai:
Le suspense très soutenu.
Est-il fou? est-il manipulé ? est-il un pervers amnésique ? ou un bouc émissaire?
On doute autant que lui , on ne sait plus qui croire et que croire. On navigue dans le flou le plus total.
Emporté par un jeu de piste délirant des les premières lignes , les pages défilent rapidement grâce , indéniablement au suspense très  soutenu et aux revirements surprenants et ceci, malgré une histoire qui parfois m'a semblé un peu tirée par les cheveux.
Mais le plaisir de la lecture était là , est c'est l'essentiel.

5c



Extrait:
Je m'appelle Jamal.
Jamal Salaoui.
Pas le genre de nom qui porte chance à priori.
Quoique...
Mon prénom, si vous avez remarqué, c'est le même que celui de Jamal Malik, le garçon de Slumdog millionnaire. Ce n'est pas le seul point commun ente nous d'ailleurs. Nous sommes tous les deux musulmans dans un pays qui ne l'est pas,  et on s'en fiche un peu. Lui a grandi à Dharavi, le slum de Bonbay, moi dans la barre Balzc de la cité des 4000 à la Courneuve. Je ne sais pas si on peut vraiment comparer.
Côté physique non plu, je ne sais pas. Lui n'est pas très beau avec ses oreilles décollées et son air de moineau craintif. Moi non plus.  Pire encore, je n'ai qu'une jambe, enfin une et demie, la deuxième s'arrête au genou et se termine par une prothèse de plastique couleur chair. Je vous raconterais un jour

 

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